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Résumé d'une présentation faite au festival de la gratuité de 2015
Auteurs : Benjamin Grassineau (voir aussi l'historique)
Date de création de l'article : 2015
Rubrique : Le journal de la culture libre et du non-marchand
Etat de la rédaction : finalisé
Droit de rédaction : ouvert
Licence : Licence culturelle non-marchande
Création de la page: 25 août 2022 / Dernière modification de la page: 25 août 2022 / Propriétaire de la page: Benjamin Grassineau
Résumé : Le site du festival (archive).
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L'économie non-marchande génère des problématiques qui lui sont propres. Les expérimentations que nous tentons depuis quelques années, comme la pose de boîtes à livres dans la rue, la création d'un réseau d'activités gratuites, le magasin gratuit de Puivert, la création d'un espace de prêt gratuit, nous ont confrontés à des questionnements récurrents.
Comment créer un service qui fonctionne en continu sans s'investir à plein temps ? Faut-il accepter les subventions au risque de devenir indirectement payants ? Comment créer une émulation autour de services non-rémunérés ? Peut-on accepter que les objets donnés soient réinjectés dans le circuit marchand ? Etc. ?
Certaines de ces questions peuvent trouver des réponses en s'inspirant du mouvement pour la culture libre et ouverte – et vice-versa. Par exemple, les jardins libres et ouverts peuvent limiter les coûts de fonctionnement grâce à la diffusion des grainothèques et des semences libres. On peut tenter de conserver les objets dans le circuit non-marchand en rendant les objets nomades – extension du book-crossing. Notre présentation propose un aperçu des dispositifs gratuits, non-contraignants et ouverts, que nous tentons de créer et de diffuser pour faciliter le développement de l'économie non-marchande, et des problèmes pratiques et théoriques qu'ils soulèvent.
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