Paiement à éventail ouvert

Payer vient du verbe latin pacare « faire la paix » payer se disant solvere « délier ». Ah bon ? Payer résoudrait conflit et dépendance? oui, non, un peu, beaucoup, pas du tout, au contraire… tant de situations, tant de réponses…

Et si on prenait le temps d’écouter toutes ces réponses au cœur même de ces moments de vie où l’on paie ou fait payer?

Les partenaires sont-ils en paix avec le paiement monétaire?

Qu’est-ce qui sonne le plus juste, le plus apaisant, le plus joyeux?

Le large panel des paiements non-monétaires n’est habituellement pas comptabilisé. Comme s’il n’était pas aussi valable.

Pourtant, il nous permet aussi « d’y trouver notre compte ».

Chaque transaction est à la fois singulière et révélatrice des modèles économiques sous-jacents tant culturels que psychologiques (« j’ai peur d’être arnaqué », « j'ai peur de léser »...).

J’ai donc dessiné plusieurs diagrammes circulaires reflétant des proportions de possibles souhaitables et/ou acceptables dans une transaction donnée par chacune des parties :

Etape 1:

Chaque partenaire choisit alors celui qui lui convient le mieux ou en dessine un avec d’autres possibles et d’autres proportions.

Cela permet de conscientiser pour soi et de visibiliser pour l’autre son état d’esprit économique.

Etape 2:

Le ou les diagrammes choisis pour une situation donnée sont alors tournés par chacune des personnes concernées sur un support permettant de déterminer au hasard ce qui sera mis en œuvre.

L'intervention du hasard est pensée comme élément pacificateur du paiement dans le sens où l’intentionnalité de l’agression est un élément clé dans l’intensité des conflits.

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