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Brève réflexion sur l'art-marchandise Auteurs : BenjaminGrassineau (voir aussi l'historique) Création de la page: 03 septembre 2025 / Dernière modification de la page: 03 septembre 2025 / Propriétaire de la page: Benjamin Grassineau
Résumé :
A défaut d'être libre, l'art pourrait se revendiquer libérateur. Seulement, pour un art enchaîné à son statut de marchandise, aliéné au système marchand, c'est peine perdue. Il peut au mieux transmettre, de façon vague et incohérente, un message inaccessible, en raison notamment du caractère quasiment occulte et sacré de l'interprétation qu'il faut sans cesse construire et reconstruire pour percer les arcanes secrètes de sa valeur marchande et de sa fonction « véritable ». La sacralité et l'opacité de l'art ne sont pas inhérents à sa nature, mais élaborés dans le rapport marchand qu'entretient le « producteur » d'art, censé être l'auteur exclusif d'une œuvre - en réalité constituée de multiples parcelles, d'un rhizome, s'il fallait reprendre ce fameux terme popularisé par les deleuziens, sans cesse mouvant, et ancré si profondément dans le substrat culturel que vouloir l'en extirper est, en soi, une opération mortifère, tant pour l'oeuvre que pour l'artiste. Ce n'est pas que art et marché soient nécessairement antinomiques, c'est juste que l'art, sous la forme qu'on lui connaît actuellement, ne fonctionnerait sans doute pas sans un arrière-plan normatif et constitutif profondément coercitif, qui lui confère sa pseudo-fonction esthétique et le prive de toute fonctionnalité réelle et tangible. Or, comment imaginer un art qui libère s'il est lui-même rapport de dépendance marchand, rapport oppressif, rapport d'obligation, rapport d'exclusion ? Catégorie : Culture libre
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