Laboratoire indépendant de recherche conviviale sur l'auto-production, la gratuité et la culture libre
∏ - À propos / Fonctionnement \ Admin - ∃ - Collecter des données / Évaluer \ Publier / Discuter \ Décider / Les contributeurs - ∈ - La Fabrique / Recherches \ Textes / Blog \ En chantier / La gratuiterie - ∑ - Le Boomerang / CEDREA \ Entrez sans payer / nonmarchand.org
Autoproduction / Culture libre / Économie non-marchande / Libertés / Recherche conviviale / Critique de la science économique / Critique de l'économie marchande alternative / De tout et de rien
La fabrique - Blog / Textes
Blog sur l'économie non-marchande et la culture libre
Le journal des espaces de gratuité ponctuels et éphémères / La revue de sociologie lo-fi / Le journal de la culture libre et du non-marchand / Les espaces de gratuité mobiles
Nouvelles, analyses, réflexions en tous genre sur l'économie et la société non-marchande. 

Vue - Éditer - Historique -

Inscription - Connexion

Ajouter un article

Brève réflexion sur l'art-marchandise

Auteurs : BenjaminGrassineau (voir aussi l'historique)
Date de création de l'article : 13-06-2021 10:11
Rubrique: Le journal de la culture libre et du non-marchand
Etat de la rédaction: finalisé
Droit de rédaction : ouvert
Licence : Licence culturelle non-marchande


Création de la page: 03 septembre 2025 / Dernière modification de la page: 03 septembre 2025 / Propriétaire de la page: Benjamin Grassineau


Résumé :



A défaut d'être libre, l'art pourrait se revendiquer libérateur.

Seulement, pour un art enchaîné à son statut de marchandise, aliéné au système marchand, c'est peine perdue. Il peut au mieux transmettre, de façon vague et incohérente, un message inaccessible, en raison notamment du caractère quasiment occulte et sacré de l'interprétation qu'il faut sans cesse construire et reconstruire pour percer les arcanes secrètes de sa valeur marchande et de sa fonction « véritable ».

La sacralité et l'opacité de l'art ne sont pas inhérents à sa nature, mais élaborés dans le rapport marchand qu'entretient le « producteur » d'art, censé être l'auteur exclusif d'une œuvre - en réalité constituée de multiples parcelles, d'un rhizome, s'il fallait reprendre ce fameux terme popularisé par les deleuziens, sans cesse mouvant, et ancré si profondément dans le substrat culturel que vouloir l'en extirper est, en soi, une opération mortifère, tant pour l'oeuvre que pour l'artiste.

Ce n'est pas que art et marché soient nécessairement antinomiques, c'est juste que l'art, sous la forme qu'on lui connaît actuellement, ne fonctionnerait sans doute pas sans un arrière-plan normatif et constitutif profondément coercitif, qui lui confère sa pseudo-fonction esthétique et le prive de toute fonctionnalité réelle et tangible.

Or, comment imaginer un art qui libère s'il est lui-même rapport de dépendance marchand, rapport oppressif, rapport d'obligation, rapport d'exclusion ?

Catégorie : Culture libre




>

Ajoutez un commentaire:

Auteur:

Pas de commentaires pour le moment


Suivre...
le sitela pagela rubrique



Le contenu du site GratiLab, laboratoire de recherche conviviale sur la gratuité, le DIY et la culture libre, sauf mentions contraires, ainsi que toute nouvelle contribution à ce site, est sous licence culturelle non-marchande.
Site gratuit, sans publicité, à but non lucratif, ouvert à tous ceux qui souhaitent effectuer des recherches sur les échanges non-marchands et la culture libre ou simplement partager leurs savoirs et savoirs-faire. Construit avec PmWiki.