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| Pourquoi lo-fi ? Par opposition radicale à ceux qui prétendent qu'il y aurait de la « bonne » et de la « mauvaise sociologie ». Lo-fi car on peut faire de la sociologie sans être mutilé, limité, aliéné par le style académique pompeux, réactionnaire, ultra-sérieux et politiquement correct qui colonise les revues académiques. Conséquence, la sociologie lo-fi peut être mal écrite, traiter de sujets introuvables (ou pas), être non-marchande, anti-système, etc. Cette orientation « atypique » et le flou qui entoure la notion, font que certaines analyses sortent parfois du cadre du laboratoire. |
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Récit amer et compte-rendu sociologique de quelques années désastreuses dans le réseau alternatif bordelais et parisien. Auteurs : Benjamin Grassineau (voir aussi l'historique) Création de la page: 17 mai 2015 / Dernière modification de la page: 25 décembre 2022 / Propriétaire de la page: Benjamin Grassineau
Résumé : Les textes datent, si mes souvenirs sont bons, d'une période qui va de 2004 à 2009. Attention, ces textes sont écrits au vitriol ! Du trash !!! En résumé, c'est une attaque quasi-schizophrénique, dont le débordement demeure (presque) maîtrisé, contre le réseau alternatif. Ce n'est pas vraiment du délire, c'est plutôt une volonté d'utiliser un délire conscient (se positionner consciemment dans une attitude intellectuelle extrême) pour lutter contre un système et mettre en évidence la structure de pouvoir qu'il dissimule... Technique qui me paraît fondamentalement plus artistique que sociologique. Mais bon, si la science est un art1... Notes
« Nous voulons une musique sauvage et éphémère. Nous proposons une régénération fondamentale : grève des concerts
des meetings sonores : séances d'investigation collectives
suppression du droit d'auteur, les structures sonores appartiennent à chacun2. »
1 Paul Feyerabend, La Science en tant qu'art, Albin Michel, 2003. ⇑ 2 Les murs ont la parole, Tchou, 2007, p. 25. ⇑
Catégories: Culture libre
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