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Notes sur les objets SDF

Auteurs: Benjamin Grassineau (voir aussi l'historique)
Création de l'article: 2012
Etat de la rédaction: en cours de rédaction
Droit de rédaction: ouvert
Licence:


Création de la page: 26 décembre 2012 / Dernière modification de la page: 20 avril 2024 / Créateur de la page: Benjamin Grassineau



Résumé:


Problèmes pratiques qui se posent pour rendre les objets SDF.

  • Comment faire en sorte qu'ils ne soient pas réappropriés ?
  • Comment faire en sorte qu'ils ne soient pas détériorés ?
  • Comment les rendre localisables pour un nouvel usage (la possession étant, l'air de rien, un bon moyen de répartir le pouvoir de localisation des objets) ?

Pas de réponses définitives, mais un faisceau de solutions (bien que tout reste à inventer) !!

  1. Un propriétaire peut conférer à un objet qui est "domicilié" chez lui (dont il est le propriétaire), la qualité d'objet SDF de facto1.. En indiquant, par exemple, des conditions de circulation très permissives sur l'objet. Il s'agit alors d'un prêt d'objet, avec des conditions de retour assez drastiques. Par exemple, vous prêtez un objet à B en signant un contrat avec lui qui stipule qu'au bout de 10 jours, une autre personne peut venir récupérer l'objet, conformément à un contrat qu'elle a passé avec vous. Évidemment, un tel contrat prend tout son intérêt s'il est généralisé à plusieurs objets et à plusieurs personnes.
  2. L'objet SDF peut contenir en lui-même ses propres règles, ou conditions de circulation ou de reproduction (c'est le cas du bookcrossing).
  3. L'appropriation, ou la revente, de l'objet SDF peut être limitée par des systèmes de protection physique, qui en limitent son usage. A cet égard, un cadenas à code devrait pouvoir être relativement dissuasif. Le code n'étant disponible qu'à des personnes adhérentes à une association, et qui s'engagent à ne pas se l'approprier.
  4. Si l'objet a un pouvoir interne de reproduction, à l'instar des logiciels, il peut être relativement autonome sur cette reproduction ou circulation.

En tous les cas, le principe est de faire en sorte qu'aucune contrainte sociale ne soit appliquée directement pour faire respecter ces règles. L'application de la règle dépend du bon vouloir des participants à l'échange.

Les règles de circulation

L'exemple type est le livre en bookcrossing. Mais il n'existe aucune limite à l'imagination, et il est toujours possible de mentionner sur un objet ou un média d'autres conditions de circulation. Par exemple, prière de me laisser sur un banc, dans une cabine, etc.

Remarques

  1. Les objets SDF, n'ont en général pas de localisation fixe (ils peuvent bouger, sont nomades), mais cela n'est pas obligatoire... C'est le propriétaire qui doit changer...
  2. Le flou juridique est bien souvent l'allié des objets SDF. Lorsqu'on peine à identifier le propriétaire d'un objet, ou lorsque ce n'est pas possible, il y a toutes les chances qu'il finisse par se retrouver orphelin !!
  3. Le fait qu'un objet soit SDF n'empêche pas d'en faire un usage provisoire (louer ses services !!) avant de lui rendre sa liberté !
  4. Comme il n'a pas de propriétaire, il ne peut, théoriquement, être vendu, ou possédé ou approprié. Mais comment faire ?

Notes

1 Les objets sont "SDF" quand 1. ils n'ont pas de propriétaires, 2. ils n'ont pas de propriétaire connu, sont perdus, se trouvent dans un relais média sdf..., 3. ils contiennent en eux-mêmes leurs propres règles, ou conditions de circulation, qui sont incitatives (elles poussent à faire re-circuler le média après ou avant usage), 4. il n'y a pas de contrainte sociale appliquée directement pour faire respecter ces règles; leur application dépend du bon vouloir des participants à l'échange. En général, ils n'ont pas de localisation durable (ils sont "nomades"), mais ce n'est pas obligatoire... Un propriétaire peut conférer à un objet qui est domicilié chez lui (dont il est le propriétaire), la qualité d'objet SDF de facto. En indiquant, par exemple, des conditions de circulation très permissives sur l'objet. Le flou juridique est bien souvent ce qui confère à un média ce statut de manière informelle. Ex: le livre SDF. Mais il n'existe aucune limite à l'imagination, et il est toujours possible de mentionner sur un média d'autres conditions de circulation. Par exemple, "prière de me laisser sur un banc", "dans une cabine", etc.



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