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Initiatives solidaires et entreprises sociales pourraient contribuer au développement de l’Internet Libre

Auteurs : Benjamin Grassineau (voir aussi l'historique)
Date de création de l'article : 2009
Rubrique: Le journal de la culture libre et du non-marchand
Etat de la rédaction: finalisé
Droit de rédaction : ouvert
Licence : Licence culturelle non-marchande


Création de la page: 24 août 2022 / Dernière modification de la page: 25 août 2022 / Propriétaire de la page: Benjamin Grassineau


Résumé : Édito paru sur le site CERISES en 2009. Publié ici pour mémoire...



Si Internet est à juste titre considéré comme un vecteur du capitalisme mondialisé, il peut aussi être un outil mis au service des initiatives locales de l’économie sociale et solidaire ; cela à travers la mise en réseau à faible coût d’acteurs autour de projets associatifs et solidaires territorialement localisés1 ; la création d'outils collaboratifs communs, comme les wikis2, qui facilitent, au niveau local, la démocratie participative et directe et l'horizontalité des échanges ; et le développement de nouveaux réseaux locaux d'échange non-marchands3.

Néanmoins, sa régulation et sa marchandisation se renforçant sous la pression d'organisations marchandes et étatiques puissantes, il tend aujourd’hui à n’être plus qu’un vecteur de la mondialisation. Ce qui se traduit par une diminution des biens et services gratuits sur le WEB ; une hiérarchisation et un filtrage accrus des différents services d'accès au réseau et des contenus qu'il véhicule ; une privatisation des outils logiciels et des outils de publication ; et enfin, un affaiblissement conséquent des échanges non-marchands. Autant d’évolutions qui risquent de fragiliser, à terme, le développement des initiatives locales de l'économie sociale et solidaire.

C’est pourquoi les acteurs de cette économie auraient tout intérêt à favoriser dans leurs activités informatiques le recours à un Internet libre, fondé sur des réseaux autonomes ancrés dans des territoires locaux :

  • en s'appuyant sur des FAI locaux et associatifs4 ou des réseaux sans fil libres, gratuits et locaux5,
  • en s'auto-hébergeant ou en ayant recours à des hébergeurs libres et indépendants6,
  • en favorisant les standards ouverts, ainsi que les logiciels et les licences libres7, en partenariat avec des GUL8.

Ils y seraient socialement et économiquement gagnants, et aideraient de surcroît au développement de l'Internet libre, dont les pratiques, les valeurs, les finalités, et les intérêts économiques et politiques convergent avec les leurs.

Notes

1 Les sites webs, les listes de discussion, permettent à des associations locales, pour un coût presque nul, de se structurer, de pérenniser et finaliser leur action collective, même dans les périodes de faible activité.

2 Voir le site Intercoop et notamment la page énumérant des outils adaptés aux projets collaboratifs.

3 Freecycle, par exemple, permet à des volontaires de donner gratuitement, via des listes de discussion, des objets à des personnes géographiquement proches.

4 Fournisseurs d'Accès à Internet type association ou SCOP, parfois localisés sur un territoire. Par exemple FDN, Gitoyen, Neuronnexion.

5 Voir la Fédération France Wireless.

6 Voir notamment le Réseau des Hébergeurs Indépendants et Engagés. Sur l'auto-hébergement, voir Benjamin Bayart, Internet libre ou Minitel 2.0.

7 Voir Julien Tayon, Vers un manifeste pour les standards ouverts et le site Pour les formats ouverts.

8 GUL : Groupe d'Utilisateurs Locaux de Linux. Associations locales pouvant monter des partenariats avec des structures voulant utiliser des logiciels libres. L'AFUL fournit une liste des GUL francophones.




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