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Pourquoi lo-fi ? Par opposition radicale à ceux qui prétendent qu'il y aurait de la « bonne » et de la « mauvaise sociologie ». Lo-fi car on peut faire de la sociologie sans être mutilé, limité, aliéné par le style académique pompeux, réactionnaire, ultra-sérieux et politiquement correct qui colonise les revues académiques. Conséquence, la sociologie lo-fi peut être mal écrite, traiter de sujets introuvables (ou pas), être non-marchande, anti-système, etc. Cette orientation « atypique » et le flou qui entoure la notion, font que certaines analyses sortent parfois du cadre du laboratoire. |
Chroniques de la fascisation contemporaine. Partie 3. Service National Universel : « Non, le travail ne rend pas libre! » Auteurs : Benjamin Grassineau (voir aussi l'historique) Création de la page: 24 février 2021 / Dernière modification de la page: 04 juillet 2021 / Propriétaire de la page: Benjamin Grassineau
Résumé :
Le propre du discours institutionnel est de parvenir à requalifier une action qui va à l'encontre de l'intérêt et de la volonté des personnes – en particulier la catégorie des usagers ciblés par l'action institutionnelle –, en une action censée leur apporter le bonheur et la liberté ; et d'arriver à les en convaincre. L'institution sait faire preuve d'une imagination sans faille pour inverser la valeur des effets que son action fait peser sur ses sujets et sur leur environnement direct. Et la conversion peut s'avérer parfois si efficace que les sujets vont à leur tour propager, défendre et faire appliquer le discours institutionnel, devenant ainsi des relais institutionnels engagés au service des intérêts de l'institution. C'est ainsi que l'École, qui a une fonction pourtant ostensible d'enfermement, de classement et d'exclusion devient, dans le discours professé par l'institution scolaire et ses adeptes, le moteur exclusif de la liberté, de l'égalité des chances et de la mixité sociale1 ! Dans la continuité de ce servage scolaire, aujourd'hui parfaitement assimilé par la population – quoique fort heureusement, il reste encore des cancres – s'inscrit le tout nouveau Service National Universel. J'en veux pour preuve un « spam » rédigé par Sandrine Mörch, Députée de la Haute-Garonne, que certaines organisations ont pu recevoir sur leur boîte mail. Ce courriel n'a rien d'original ; il reprend à peu de choses près, le discours officiel du gouvernement sur le SNU2. Le Service national universel (SNU) est un projet d’émancipation de la jeunesse, complémentaire de l’instruction obligatoire. Sa mise en œuvre poursuit les objectifs suivants :
Le SNU est constitué de deux phases, l'une obligatoire, l'autre facultative.
Vos structures correspondent à des lieux potentiels d'accueil pour l'une ou l'ensemble de deux phases du SNU. Je vous invite donc à consulter ce lien, et me tiens naturellement à votre entière disposition pour échanger à propos de cette action. Voilà donc où nous en sommes… Reprenons. Premier aspect, le SNU serait un « projet émancipateur ». L'usage de ce terme à la mode, un peu fourre-tout, que bon nombre d'institutions se sont aujourd'hui appropriées, est un bon indicateur de ce que l'on pourrait appeler la perversion institutionnelle. Pourquoi ? Parce qu'il est profondément antinomique avec la modalité coercitive dans laquelle cet échange devrait à terme s'inscrire. Le SNU est-il vraiment émancipateur ? C'est là une hypothèse bien vague et qui n'est en rien étayée empiriquement. En revanche, le SNU a pour vocation à devenir contraignant. La FAQ du site gouvernemental officiel est sans équivoque à cet endroit : « Le séjour de cohésion (phase 1) et la réalisation d’une mission d’intérêt général (phase 2) prévus dans le cadre du SNU ont vocation à devenir obligatoires pour l’ensemble d’une classe d’âge en 2024 »3. Il devrait donc être imposé à des jeunes en situation d'incapacité juridique partielle et qui, par conséquent, auront bien du mal à protester ! Voilà la réalité. Le SNU sera une obligation imposée par l’État à une minorité en situation de faiblesse et dont le déploiement s'appuiera sur la force coercitive étatique et le monopole de la violence qu'elle s'accorde (rappelons-en brièvement quelques éléments, pouvoir d'enfermement, de déplacement forcé, de mise à mort, etc.). Où est l'émancipation dans un tel projet ? S'il devait y avoir émancipation, ce serait de toute évidence contre cette force léviathanesque qui pèse sur des jeunes qui n'ont rien demandé ! Mais au fait, de quoi, et surtout de qui, désire-t-on au juste, par la force, les émanciper ? Sur ce point précis, silence radio ! Il semble que le pouvoir explicatif du consensus se suffise à lui-même. Tout ce que l'on apprend, c'est que le projet émancipateur s'inscrit en complément de l'instruction obligatoire. Pourquoi ? Comment ? Le site officiel du SNU nous-en dit-il davantage ? Pas vraiment… Mais l'interprétation étant laissée libre, et étant donné le contexte actuel de montée du nationalisme, on peut raisonnablement supputer que le but poursuivi est de tenter d'extraire de leur environnement proche des jeunes appartenant à des minorités qui sont dans le collimateur du gouvernement français. Un indice tangible : le terme émancipation se retrouve à proximité de ceux, plus directs, de mixité sociale et territoriale… Outre la mesure démagogique, puisque le SNU est populaire, à droite comme à gauche, même si c'est une autre forme qui est défendue4, il y a donc une visée sous-jacente à la mise en place de ce dispositif liberticide : l'intégration forcée d'une jeunesse qu'on suppose prise dans les griffes imaginaires d'un séparatisme religieux, ethnique, en tous les cas, anti-républicain. Disons les choses franchement, c'est donc un service national aux relents racistes, le tout sous couvert d'universalisme, qu'on nous concocte ! Alors, s'émanciper, mais comment ? Comme l'écrasante majorité des associations collaborationnistes qui travaillent aujourd'hui pour l'État, on ressasse le même discours, il faut pousser à l'insertion sociale et professionnelle. Autrement dit, promouvoir le sacro-saint Travail, mettre les jeunes au turbin, etc. On le voit, bien qu'il soit aujourd'hui édulcoré, le but (mettre les jeunes au taf) et la crainte (la peur qu'ils glandent) sont les mêmes que dans l'ancien système ! Rien de neuf sous le soleil ! Certes, l'engagement est censé viser un bien commun. C'est à dire ? Le flou du concept autorise à peu près tout et n'importe quoi. Voici quelques thèmes suggérés sur une page de présentation du projet :
À priori, il n'y a aucune raison de ne pas être d'accord avec ces thématiques. Sauf qu'en y regardant de plus près, la continuité avec les structures d'embrigadement vichystes de la jeunesse semble évidente. D'abord, la glorification du sport, notamment sous sa forme actuelle, ultra compétitive et hyper régulée, s'inscrit dans son sillage. Elle résonne avec le thème 4 qui nous renvoie au culte de la nature pure et saine, à la recherche d'un mode de vie équilibré, cher aux théoriciens du fascisme à la française comme Alexis Carrel. La défense du nationalisme et du respect des règles établies sont clairement affichés dans les thèmes 2, 5 et 7. Le thème 3 nous introduit à la culture sacrificielle de l'individu au service du collectif qui caractérise les gouvernements fascistes. Et on connaît l'importance prise par ce thème dans le gouvernement de Vichy. Reste le thème 6 : culture et patrimoine. Thème creux dans lequel on peut mettre tout et n'importe quoi mais qui n'est pas sans rappeler l'obsession des nationalistes pour l'archéologie et la culture ! Soit. Mais on pourrait rétorquer que le temps a passé ; que ces thèmes ont été depuis longtemps réactualisés, modernisés ; et que leur défense tombe sous le sens commun. Ils n'auraient donc pas à être discutés. C'est une grave erreur. Pour bien le voir, reprenons-les un par un. Le sport, tout d'abord, est, à l'origine, une activité vernaculaire qui peut être traditionnelle ou créative. La grande majorité des sports naissent de l'activité spontanée de jeunes qui, explorant leur environnement inventent, conçoivent de nouvelles façons de se mouvoir, de jouer, de se coordonner, etc. Ils ne deviennent des sports officiels, respectables, précisément, qu'à partir du moment où ils commencent à être codifiés, encadrés, pris en étau dans des logiques institutionnelles. Or c'est bien de ce sport dont il est question dans le SNU. C'est d'un sport déjà parvenu à un degré d'institutionnalisation considérable et épuré de toute forme de créativité et de désordre. Un sport qui glorifie l'ordre, la règle, la compétition, la réussite, alors qu'une activité peut être réalisée de bien d'autres manières5. Quid de l'activité physique ? Les jeunes n'en feraient pas assez ? La faute à qui ? Deux semaines, ou même un an, d'activités physiques forcées changeront-ils quoi que ce soit à une société de plus en plus dépendante aux écrans ? « La citoyenneté et les institutions nationales et européennes. » Voilà la partie « endoctrinement assumé ». Mais de quelle citoyenneté parle-t-on ? Quel droit de réponse accorde-t-on aux anti-nationalistes et aux anti-européens ? Et en quoi devrions-nous « aimer », découvrir, apprendre les institutions nationales et européennes ? On les subit déjà au quotidien et en plus il faudrait les approuver ?! Un tel objectif ne peut être que celui d'un État totalitaire qui demande une soumission intégrale de ses sujets c'est à dire pas seulement physique mais aussi morale. Nous avons un gouvernement dont l'objectif affiché est effrayant : tenter de réformer la pensée chez les jeunes ! Comment de telles méthodes staliniennes peuvent-elles être affichées sans vergogne sur une page web officielle d'un gouvernement qui prétend appartenir à la grande famille des démocraties libérales ? C'est grotesque. Et comment de telles propositions ne choquent-elles pas l'opinion publique ? Est-elle à ce point bernée par la propagande massive de l'État français qu'elle ne se rend même plus compte que des néo-fascistes, n'ayons pas peur des mots, se sont fixés pour objectif d'endoctriner leurs enfants ! On pourrait à la rigueur pardonner à un État comme Israël son choix difficile d'enrôler ses jeunes de force dans l'armée, étant donné la situation géopolitique dans laquelle il se trouve. A bien des égards, on comprend qu'il juge légitime de disposer d'une réserve militaire dans cette configuration aussi instable. Et on peut alors entendre l'idée que chaque citoyen devrait se sacrifier pour protéger ses libertés. Pour ma part, je n'adhère pas à cette opinion, quoique je la trouve théoriquement défendable, parce que les effets pervers de la militarisation de la population d'Israël sont trop évidents pour que l'on continue sérieusement à la soutenir. Et je regrette à ce titre que l'exemption accordée aux haredims soit à ce point menacée6. En revanche, la position de l'État français me paraît tout bonnement intenable. Des structures d'embrigadement des jeunes à visée nationaliste, c'est la marque d'un État fasciste, ni plus ni moins. C'est inacceptable7. Troisième point, « la découverte de l'engagement ». Quelle prétention démesurée et ridicule ! Ainsi donc, l'État français, qui réprime férocement l'engagement des jeunes dans des activités qu'il réprouve (la fête, le tag, la joie de vivre...) ou dans des structures politiques qu'il tente d'éliminer sournoisement, prétend les initier à l'engagement ? On croit rêver devant le degré d'hypocrisie et de manipulation d'une telle invitation. « Engagez-vous qu'ils disaient ! » Oui, mais sûrement pas dans les institutions dévastatrices d'un État totalitaire ! Sauf qu'il y aurait des voies « softs » pour l'engagement, comme le « développement durable et la transition écologique et solidaire ». Lol ! Quiconque connaît le fonctionnement de l'économie de la subvention dans laquelle baignent les associations concernées ne s'étonnera pas de l'emploi consensuel de ce vocable bien-pensant mais totalement creux. Savez-vous que Total œuvre pour le développement durable8 ? Voilà. Sans commentaire. Quant à la transition écologique et solidaire, quelle est l'idée ? Se diriger progressivement vers une société plus propre, plus saine, plus coopérative ? On retrouve là une thématique chère aux régimes fascistes des années 1930 et 1940 qui cherchaient une voie alternative au marché et au socialisme dans le retour mythique à une nature pure et bienveillante et à des traditions et à un peuple solidaire. On en connaît les conséquences… Autre thème, « l'autonomie, la connaissance des services publics et l'accès aux droits… ». S'agissant de l'autonomie, on voit mal comment on peut, par définition, fixer sa propre loi dans un environnement coercitif. Mais bon… Les services publics ? En reste-t-il encore en France qui obéissent vraiment aux principes de gratuité pour l'usager ? Quelques-uns sans doute. Quant à l'accès aux droits, ça ne veut rien dire. Soit les droits sont défendus, soit ils ne le sont pas. Et ils ne le sont pas. Ils sont bafoués quotidiennement par des milices étatiques de plus en plus invasives et invisibles. « Culture et patrimoine. » Va pour le patrimoine archéologique. En revanche, il est tout de même scandaleux que les musées français continuent ainsi à marchandiser et à confisquer l'art sous toutes ses formes et notamment l'art populaire ou étranger qui a été pillé partout à travers le monde. Quant à la culture ? Comment l'État peut-il se revendiquer comme étant le garant de la culture ? Sa vision de la culture est celle d'une culture raffinée, élitiste, hiérarchique. L'État, c'est la sclérose de la culture. C'est précisément le rouleau-compresseur qui écrase, assiège, élimine la culture vivante. Le jour où une association d'art, de musique, de « culture », décide d'être subventionnée pour embaucher un salarié, c'est précisément que ses membres ont abandonné l'idée de faire de l'art. C'est le jour de l'enterrement de leur créativité artistique ! « Mais que voulez-vous ? Il faut bien vivre ! ». Triste spectacle. Et on voudrait engager des jeunes plein de vie, plein d'audace, dans cette voie de garage, dans cette résignation déprimante ? Eux qui précisément, sont les porteurs de l'inventivité, de la culture vivante, de l'espoir. Autant dire que c'est tuer dans l’œuf toute velléité de changement social futur. C'est le propre d'une société réactionnaire, refermée sur ses traditions, sur ses valeurs sûres, sur son patrimoine si pesant. Dernier point, on souhaite engager les jeunes dans « la défense, la sécurité et la résilience nationales ». Que dire ? À l'heure où la privation de ces secteurs est manifeste, cela ne manque pas de laisser perplexe. Mais OK. À la rigueur. Si certains jeunes veulent se transformer en chair à canon, qu'ils soient libres de le faire - tant qu'on ne les y oblige pas. Pourquoi irait-on les en empêcher ? Seulement, le comble de la perversion et du mensonge est sans aucun doute de leur faire croire que c'est pour le bien commun, voire dans leur intérêt ! On connaît la chanson. On part la fleur au fusil avant de s'apercevoir que l'on sert de pion dans un vaste engrenage meurtrier. Il ne peut être question, de ce point de vue, de leur mentir sur le contrat. Mais en toute franchise… Y a-t-il un seul État qui ait jamais respecté cette règle, qui ait fait preuve d'une réelle confiance et d'une réelle bienveillance envers ses concitoyens en temps de guerre ? Et cette propagande, dans le tissu associatif qui s'apprête à collaborer un peu à contre-cœur (mais quoi de mieux qu'un jeune stagiaire corvéable à merci ?)9, se cristallise aujourd'hui dans un concept complètement banalisé et vide de sens : le bien commun. Le bien commun... Merveilleux concept. C'est l'appât à subvention rêvé, au même titre que le lien social, l'émancipation, le développement durable, etc, etc., etc. C'est l’apparat que vous exhibez pour bien faire valoir votre allégeance de vassal docile envers la grande famille du seigneur ! Ou plutôt, c'est le totem que l'on érige dans son organisation pour appeler le démon de la collaboration !! Certes, c'est un peu dur à faire passer. Mais une fois qu'on a le label bien commun, tout est permis : on peut chanter la marseillaise, planter trois pauvres pommiers dans la rue, enfermer des enfants dans des salles exiguës, et surtout, extorquer indirectement les citoyens pour qu'ils financent vos activités ! C'est vraiment top le bien commun. Avec ça, on est les rois du monde ! En plus, c'est pas compliqué à choper. Le logiciel ? Un bien commun. Le pétrole ? Un bien commun. La sécurité ? Un bien commun. L'art ? Un bien commun. La street food ? Un bien commun. Merveilleux concept qui s'accommode à toutes les sauces. Dans le fond, ce que nous révèle le discours propagandiste autour du service national universel, c'est le degré de déliquescence de la « gauche associative », complètement acquise à des principes réactionnaires et complètement enfermée dans des logiques collaborationnistes parfaitement indignes. Si tout ce baratin sur le bien commun, le lien social, la citoyenneté, le participatif, etc., est repris aujourd'hui par le gouvernement néo-fasciste, ce n'est pas de la récupération ou de l'opportunisme, c'est juste que la fumée est montée à l'étage du dessus (dans les locaux du gouvernement). Car fondamentalement, il n'y a aucune opposition de quelque nature que ce soit entre les principes véhiculés par ces discours et l'action d'un État totalitaire. Au contraire. Il y a convergence. Reste la liberté. Est-elle un bien commun ? « Allons Monsieur. Bien sûr que non. Soyez sérieux. Vous savez bien qu'elle s'arrête où commence celle des autres. » Eh bien en fait, non ! Qu'on renvoie aux oubliettes ce principe débile ! La plupart des libertés ne s'arrêtent nulle part. C'est l'État et ses vassaux associatifs qui les arrêtent. C'est l'État qui nous arrête. Sans raison, le plus souvent. Ou si, pour nous jeter dans les griffes d'un dispositif complètement absurde, réactionnaire et inutile comme le SNU. Arrêter l'État, c'est donc recouvrer nos libertés, c'est retrouver un sens, une finalité à nos actions. Et cela, seule la jeunesse en est capable ! C'est à elle de briser ces chaînes, de rechercher des interstices et de construire de nouveaux espaces de liberté qui échapperont au pouvoir délirant et tentaculaire des États modernes. C'est à elle de dire non à ce nouveau dispositif d'embrigadement qu'est le SNU et qui aurait fait pâlir d'envie les pires idéologues et les pires technocrates du régime de Vichy. Notes 1 Voir Notes sur le discours institutionnel, GratiLab. ⇑ 2 < https://www.snu.gouv.fr/le-service-national-universel-29 > consulté le 23 février 2021 à 10h28. ⇑ 3 < https://www.snu.gouv.fr/foire-aux-questions-11 > consulté le 23 février 2021 à 10h23. ⇑ 4 Sur le plan de la démagogie, voir par exemple, Adrian Croft et Elizabeth Pineau, « Mélenchon précise son "service national" obligatoire », Capital, mars 2017. De façon plus générale, une enquête réalisée par l'IFOP a montré qu'en avril 2019, le SNU était une mesure très populaire (74% y étaient favorables), tout particulièrement dans la catégorie socio-professionnelle des ouvriers (84% y sont favorables). Voir « Les Français et le service national universel », IFOP, avril 2019 < https://www.ifop.com/publication/les-francais-et-le-service-national-universel/ > consulté le 06 mars 2021 à 07h20. ⇑ 5 Un exemple : la voile pourrave ! ⇑ 6 < https://fr.timesofisrael.com/la-question-de-la-conscription-haredi-reportee-a-apres-lelection-haute-cour/ > consulté le 06 mars 2021 à 07h20 ⇑ 7 Voir aussi < http://www.epafsu.org/wp-content/uploads/2020/01/Quest-ce-que-le-SNU.pdf > consulté le 06 mars 2021 à 07h20 ⇑ 8 < https://www.sustainable-performance.total.com/fr/notre-vision/total-et-les-objectifs-de-developpement-durable-de-lonu > consulté le 24 février à 09h25. ⇑ 9 < https://blogs.mediapart.fr/b-girard/blog/090619/service-national-universel-l-education-populaire-au-garde-vous >, < https://cqfd-journal.org/L-education-populaire-mise-au-pas > consultés le 06 mars 2021 à 07h20. ⇑ Catégories: Libertés
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