Laboratoire indépendant de recherche conviviale sur l'auto-production, la gratuité et la culture libre
∏ - À propos / Fonctionnement \ Admin - ∃ - Collecter des données / Évaluer \ Publier / Discuter \ Décider / Les contributeurs - ∈ - La Fabrique / Recherches \ Textes / Blog \ En chantier / La gratuiterie - ∑ - Le Boomerang / CEDREA \ Entrez sans payer / nonmarchand.org
Autoproduction / Culture libre / Économie non-marchande / Libertés / Recherche conviviale / Critique de la science économique / Critique de l'économie marchande alternative / De tout et de rien
La fabrique - Blog / Textes
Blog sur l'économie non-marchande et la culture libre
Le journal des gratiférias / La revue de sociologie lo-fi / Le journal de la culture libre et du non-marchand / Les espaces de gratuité mobiles
Nouvelles, analyses, réflexions en tous genre sur l'économie et la société non-marchande. 

Vue - Éditer - Historique -

Inscription - Connexion

Ajouter un article

Jeu des économies

Auteurs : Laure (voir aussi l'historique)
Date de création de l'article : 03-07-2023 15:41
Rubrique: Le journal de la culture libre et du non-marchand
Etat de la rédaction: finalisé
Droit de rédaction : ouvert
Licence : Licence culturelle non-marchande


Création de la page: 03 juillet 2023 / Dernière modification de la page: 04 juillet 2023 / Propriétaire de la page: Benjamin Grassineau


Résumé : Jeu développé par Laure Alligier, facilitant l'élargissement du champ des possibles dans l'échange et la circulation des droits d'usage, en s'appuyant sur le hasard.

Les cercles sont installés sur une toupie qui est présentée par l'un ou par l'autre lors d'un échange.



Vendeurs-ses et acheteurs-ses exclusivement

Pour formaliser certaines interactions, je ne tiens compte que de ce que je donne ou que de ce que je reçois comme un objet ne peut être qu’à l’un ou qu’à l’autre. C’est la circulation des biens et services dans une logique de propriété individuelle qui oriente le vécu.

Je considère que le transfert de propriété doit être compensé.

Le flux monétaire représente la seule compensation possible d’un perte que doit celui qui considère n’avoir que reçu à celui qui considère n’avoir que donné.

Cette compensation est indexée sur les prix du marché, ceux-ci représentant la moyenne de la valeur estimée de la perte dans les transactions du même type.

Ces interactions ont lieu dans les champs de la dette, de la compétition et de la concurrence.

Vendeurs et acheteurs-ses souples

Pour formaliser certaines interactions, je ne tiens compte que de ce que je donne ou que de ce que je reçois comme un objet ne peut être qu’à l’un ou qu’à l’autre. C’est la circulation des biens et services dans une logique de propriété individuelle qui oriente le vécu.

Je considère que le transfert de propriété doit être compensé.

Cette compensation de la perte perçue que doit celui qui considère n’avoir que reçu à celui qui considère n’avoir que donné peut être monétaire sur la base d’un prix fixé par le vendeur ou par l’acheteur (prix dit « libre »), ou en nature (troc).

Ces interactions ont lieu dans les champs de la dette, de la compétition et de la concurrence.

Vendeurs-ses, acheteurs-ses et mutualisant.es

Pour formaliser certaines interactions, je peux soit être dans le champ de la dette comme dans les rôles précédents, soit dans le champ de la mutualisation.

Dans ce dernier, identifier et comptabiliser qui donne, qui reçoit et pour combien ne correspond pas à ce qui est vécu, l’indivision des intérêts étant l’impression dominante. Demander ou donner une « compensation » n’a dans ce cas pas de sens et serait vécu comme offensant ou abusif. Mais la circulation de biens et services venant d’une envie de témoigner sa gratitude pour ce qui a eu lieu est possible.

Mutualisant.es exclusivement

Je ne m’engage que dans des interactions dont la raison d’être est indépendante de la circulation monétaire comme de celle de tout biens et services en général. Cette circulation n’est ainsi jamais une exigence qui exclurait la possibilité d’un refus, mais la conséquence d’une confiance mutuelle et d’un besoin commun de partage. C’est l’espace de la propriété collective et des Communs.

La où les logiques marchandes perçoivent systématiquement une offre en face d’une demande, cette logique, non-marchande, perçoit des situations de correspondances entre deux besoins : le besoin de recevoir un bien ou un service correspond à un besoin réciproque d’en donner un. La situation peut être vécue comme la rencontre de deux offres ou de deux demandes.

Ces interactions ont lieu dans le champ de la coopération et de la mutualisation.

Elles sous-tendent principalement les relations amoureuses, amicales, familiales et clanique dans lesquelles elles ne sont habituellement pas formalisées.




>

Ajoutez un commentaire:

Auteur:

Commentaires (1):


Posté par BenjaminGrassineau le 04-07-2023 à 09:08

Tourne, tourne, petite toupie...



Suivre...
le sitela pagela rubrique



Le contenu du site GratiLab, laboratoire de recherche conviviale sur la gratuité, le DIY et la culture libre, sauf mentions contraires, ainsi que toute nouvelle contribution à ce site, est sous licence culturelle non-marchande.
Site gratuit, sans publicité, à but non lucratif, ouvert à tous ceux qui souhaitent effectuer des recherches sur les échanges non-marchands et la culture libre ou simplement partager leurs savoirs et savoirs-faire. Construit avec PmWiki.