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Pourquoi lo-fi ? Par opposition radicale à ceux qui prétendent qu'il y aurait de la « bonne » et de la « mauvaise sociologie ». Lo-fi car on peut faire de la sociologie sans être mutilé, limité, aliéné par le style académique pompeux, réactionnaire, ultra-sérieux et politiquement correct qui colonise les revues académiques.
Conséquence, la sociologie lo-fi peut être mal écrite, traiter de sujets introuvables (ou pas), être non-marchande, anti-système, etc. Cette orientation « atypique » et le flou qui entoure la notion, font que certaines analyses sortent parfois du cadre du laboratoire.
 

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Libertarianisme et extrême droite

Auteurs : Benjamin Grassineau (voir aussi l'historique)
Date de création de l'article : 2007
Rubrique: La revue de sociologie lo-fi
Etat de la rédaction: finalisé
Droit de rédaction : ouvert sur invitation
Licence : Licence culturelle non-marchande


Création de la page: 15 mai 2015 / Dernière modification de la page: 23 août 2022 / Propriétaire de la page: Benjamin Grassineau


Résumé : Texte rédigé entre 2005 et 2007.

Ma position a varié depuis cette époque, mais mieux vaut que ce texte soit publié plutôt que condamné à croupir sur mon disque dur ! D'autant que malgré ses faiblesses, il peut contenir des informations intéressantes pour ceux qui recherchent une approche critique de cette doctrine.

Je faisais notamment erreur sur l'importance et la progression du mouvement qui s'avère, à posteriori, bien moindre que ce que je pensais. J'attribuerais volontiers mon erreur à un effet d'optique... Ma fréquentation de forums ou de projets sur Internet début 2000, que les libertariens colonisaient proportionnellement en nombre...

Las ! Le libertarianisme cède la place à des doctrines étatiques et nationalistes qui sont aujourd'hui en plein essor. Deux points. Je ne pense pas, comme on l'affirme si souvent sans preuves, que le libéralisme soit en cause dans cette sinistre évolution. Deuxièmement, cela ne me réjouit guère ! A tout prendre, et avec une bonne dose de recul, le libertarianisme (surtout sa version de gauche) est peut-être un moindre mal par rapport aux "démocraties" représentatives nationalistes sur-technicisées...

Mais cela ne change pas le fond de mon propos : naturaliser la propriété privée est collectivement suicidaire et constituerait une atteinte grave et irrémédiable aux libertés fondamentales. Plus précisément, au lieu de continuer à s'embourber dans l'opposition Etat VS propriété privée, il me semble plus pertinent d'opposer Etat-propriété-privée VS libertés fondamentales. Je reviendrai sur ce point dans un autre texte.

L'article est long à wikifier, donc, je l'uploade au format odt.

Attention, il contient probablement des erreurs diverses et variées1, et certaines références Internet sont obsolètes.

Deux versions sont disponibles. J'ignore sur quels points elles diffèrent - j'ai la flemme de revenir dessus.

1 Dont une grossière, j'écrivais à l'époque think-thank ! C'est dire, mon inimitié avec l'anglais !



Version courte : 35 p.


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Version longue : 44 p.


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